Psychologue thérapie familiale
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Consulter un psychologue en famille: quand l’enfant alerte…
L’enfant exprime ses difficultés, ses souffrances psychiques ou son mal-être avec ses mots ou par son comportement.
Lorsqu’il ne va pas bien, l’enfant ne va que rarement l’exprimer clairement. Ce sont donc ses symptômes physiques, ses troubles psychosomatiques ou ses troubles du comportement qui vont parler pour lui.A l’école, l’enfant se heurte à des difficultés d’apprentissage, à des troubles de la concentration et de l’attention. Il ne comprend pas les consignes que l’enseignant lui pose, est plus lent que ses camarades à faire ses devoirs et exercices.
L’enfant semble souvent fatigué en classe ou absent, comme déconnecté et dans son monde.
Il a peur de l’échec. Ses résultats scolaires chutent brutalement. Ses appréciations sont mauvaises.L’enfant peut également présenter des troubles du comportement à l’école ou en famille.
Il ne tient pas en place, est agité, perturbateur, voire hyperactif, provoque ses camarades, fait preuve d’agressivité, voire de violence ou, à contrario, s’isole, ne parvient pas à communiquer et à se faire des amis.A la maison, l’enfant paraît anxieux, inquiet. Son sommeil peut être perturbé. Il fait des cauchemars à répétition, souffre de terreurs nocturnes fréquentes. Il peut souffrir d’énurésie ou d’encoprésie.
Il refuse d’aller à l’école et développe des troubles psychosomatiques (maux de tête, maux de ventre, fièvre subite, etc.).
Il peut faire preuve d‘agitation, d‘agressivité, refusant l’autorité, les règles posées par ses parents ou, au contraire, paraître s’enfermer dans sa bulle, dans son monde.
Il semble triste ou pleure fréquemment sans raison apparente.Ces troubles et difficultés peuvent être des signaux d’alerte conduisant les parents à consulter un psychologue.
La thérapie familiale permet à chacun d’évoquer dans un cadre sécurisant et contenant ses difficultés relationnelles avec les autres membres de la famille.Ce dispositif permet à chacun de s’écouter, d’être écouté et compris dans ses propos et ses ressentis.
Il s’agit pour chacun de retrouver sa place dans la famille, grâce à une meilleure circulation de la parole, favorisée par le thérapeute.
Parents et enfants retrouvent meilleure confiance en eux, en leurs capacités et compétences personnelles et parentales.
L‘accompagnement thérapeutique familial permet à l’enfant ou l’adolescent d’oser affirmer ses besoins, de faire des choix ou de s’impliquer dans son environnement familial, scolaire, amical et social.
La thérapie familiale permet à l’enfant ou à l’adolescent de prendre du recul par rapport à ses difficultés en les exprimant en mots plutôt qu’en symptômes, ce qui, au final, lui permet de mieux comprendre son propre fonctionnement psychologique, de s’apaiser et de voir ses souffrances et difficultés disparaître.
Consulter un psychologue permet également aux parents de bénéficier de conseils professionnels pour répondre de façon adaptée aux demandes de leur enfant ou adolescent en souffrance et de tenir une position adéquate face aux comportements qui les inquiètent et vis à vis desquels ils se sentent démunis.
Je suis psychologue et psychothérapeute et vous accueille, en famille, sur rendez-vous, à mon cabinet situé à Lille à proximité de Wattignies et de Hellemmes Lille
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Le deuil chez l’enfant
Le travail de deuil chez l’enfant nécessite les mêmes processus de reconnaissance de la réalité de la perte que chez l’adulte
Mais ce travail nécessite également pour l’enfant réflexion et compréhension de ce qu’est la mort.
Or, l’enfant ne perçoit pas la mort de la même façon, qu’il soit en bas âge ou plus âgé.Mais quel que soit son âge, ce travail de deuil chez l’enfant nécessite que l’adulte l’écoute et le rassure en mettant du sens sur ce qui est difficilement concevable pour lui.
Beaucoup de parents se trouvent démunis devant les comportements, inquiétudes, questions ou angoisses de leur enfant face au décès de l’autre parent ou d’un proche.
L’enfant ne pleure pas, ne dit rien, refuse de parler du décès avec les proches qui restent. Il ne souhaite pas en entendre parler, est agressif ou exprime de la colère envers son parent décédé.
La perte d’un de ses parents, par exemple, est toujours pour l’enfant un drame qui désorganise son monde intérieur et sa vie quotidienne.
Parler de la mort avec son enfant s’avère difficile et douloureux de par la situation mais également parce-que la notion de mort varie en fonction de l’âge de l’enfant.Jusqu’à 2 ans, l’enfant ne connaît pas la notion de mort. Elle n’existe pas en tant que telle car elle est confondue avec l’absence. Pour lui, l’absence précède la présence.
Il attend le retour de son parent, va protester, pleurer, crier.
L’enfant n’a pas conscience que la mort est irréversible. Pour lui, le parent ou proche décédé va revenir.Entre 2 à 5 ans,
L’enfant vit, à cette période, dans la toute puissance. Pour lui, tout ce qui se passe est centré sur lui. Tout tourne autour de lui.
Il pense alors qu’il est responsable de tout ce qui se passe autour de lui.
Fonctionnant dans la pensée magique et la toute puissance, l’enfant pense vraiment que ses paroles ou ses pensées peuvent provoquer les évènements, et provoquer la mort de l’autre.
Il pense également que la mort est contagieuse, que l’autre parent ou proche ou que lui-même va mourir.Entre 5 et 8 ans, l’enfant va acquérir une notion beaucoup plus claire de la mort. Son irréversibilité, son caractère permanents sont intégrés.
D’autre part, l’enfant est beaucoup plus attentif à ce qui se passe autour de lui, aux souffrances des autres, donc aux souffrances du parent vivant.Entre 8 et 12 ans, l’enfant se confronte de plus en plus aux modèles sociaux. Il commence à être proche de l’adulte dans l’expression de ses émotions, de ses sentiments et de ses besoins.
L’enfant peut, par exemple, ne pas vouloir « embarrasser » son parent par ses peurs ou sa tristesse s’il perçoit que son parent n’est pas disponible pour lui car trop pris par sa propre souffrance.
D’autre part, l’enfant considère à cette période la mort comme indissociable de la vie et est en parfaite capacité d’exprimer ce qu’il ressent face à ce drame.C’est un peu plus tard qu’il sera capable de réfléchir au sens de la vie, la mort de ses proches mais également à la sienne propre.
Nous le voyons, l’enfant confronté au décès d’un de ses parents ou d’un proche est évidemment en grande souffrance mais également se questionne souvent très concrètement.
Ces questions peuvent concerner ce qu’il advient du corps enterré ou incinéré, ce qu’il advient de l’esprit après le décès.
Selon l’âge et la maturité de l’enfant, toutes les questions sont possibles.D’autre part, l’enfant se comporte en fonction des attentes de son entourage et peut alterner insouciance, rire, jeux et profonde tristesse.
Il peut également sembler indifférent mais dans ce cas, ses réactions seront retardées.
Certains enfants s’inventent des jeux dont un des personnages est le parent défunt. Il fait alors survivre ou exister ce parent dans son imaginaire.
D’autres encore peuvent faire état d’un comportement très anxieux et réclamer plus ou moins clairement beaucoup d’affection, de contacts, redevenir temporairement infantile, c’est à dire régresser, faire le bébé.Évidemment, l’enfant confronté au décès doit faire l’objet d’une attention particulière et constante de la part de sa famille, cet univers qui l’a toujours structuré, contenu et sécurisé.
Mais le parent endeuillé n’est pas nécessairement disponible pour l’écouter, le rassurer et donner du sens à cet événement traumatique car il est pris lui-même dans la résolution oh combien douloureuse de son propre deuil.Un accompagnement psychologique individuel ou en famille permet à l’enfant de mettre du sens sur ce qu’il ressent face à la perte d’un être cher, d’avoir des réponses à ses questionnements et de mettre à distance ses souffrances pour s’apaiser.
Valérie Chemoul. Psychologue. 12/04/16
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Adolescence : pourquoi consulter un psychologue en famille ?
L’adolescence est une période de transformations profondes, qu’elles soient physiques, hormonales ou psychologiques.
Ces changements physiques et psycho-affectifs peuvent déstabiliser, voire fragiliser l’adolescent.
Il peut alors être en proie à des doutes, des questionnements sur son identité.
L’adolescent peut se sentir fragile, hypersensible et peut ressentir beaucoup de difficultés à gérer ses émotions.L’adolescent s’oppose ou peut être violent en paroles, en gestes ou dans ses actes.
Il peut également s’isoler (repli sur soi), souffrir d’un état dépressif, se mettre en danger (automutilations, scarifications, tentatives de suicide),Il semble être en proie à une tristesse qu’il ne peut expliquer, à une perte d’intérêt pour les activités qui, jusque-là, semblaient le passionner. Il éprouve de la colère sans parvenir à en expliquer les raisons.L’adolescent peut souffrir de troubles du comportement alimentaire (TCA) tels que l’anorexie ou la boulimie ou être sujet à des addictions (alcoolisme, toxicomanie, etc.).
L’adolescent peut enfin désinvestir, voire vouloir abandonner sa scolarité.
Ses relations avec ses parents ou ses amis peuvent être affectées.
Les conflits parents/adolescent peuvent être récurrents et difficiles à surmonter pour chaque membre de la famille.La thérapie familiale peut aider l’adolescent en proie à toutes ces souffrances psychologiques à exprimer ses émotions, mettre du sens sur ses ressentis et ses comportements, avoir le sentiment d’être compris, entendu par les autres membres de sa famille.
Le thérapeute familial va favoriser chez l’adolescent la mise en mots de ses difficultés et ressentis dans un cadre sécurisant et libre de paroles.
Psychologue et psychothérapeute, je reçois sur rendez-vous l’adolescent et sa famille à mon cabinet situé à Lille, à proximité de Ronchin et Faches-Thumesnil.